Après plus de 20 ans d’expérience au sein du groupe Yves Rocher en tant que Cheffe de Projet Data, Corine a rejoint la formation Passerelle Digitale pour ajouter des compétences de data, IA et digital à son profil. Fraichement diplômée de l’école 301, elle a développé son entreprise pour accompagner les TPE et PME dans leurs stratégies digitales et data. Retour sur son CV, la formation et la création de son entreprise.
Parcours avant la formation
- Peux-tu nous parler de ton parcours chez Yves Rocher ? Quelles étaient tes missions et tes responsabilités en tant que cheffe de projet data ?
- Qu’est-ce qui t’a donné envie de réorienter ta carrière vers le marketing digital après cette expérience dans la data ?
- Avais-tu déjà une appétence particulière pour le digital ou est-ce la réalité du métier qui t’a poussée à franchir le pas ?
Chez Yves Rocher, j’ai piloté de nombreux projets data au service du marketing retail et de la relation client. J’accompagnais également les équipes métier dans l’exploitation des données pour des usages de prospections et d’analyse.
Le choix d’une formation dans le marketing digital s’est inscrit, naturellement, dans la continuité de mon projet professionnel. J’ai toujours été attirée par le digital pour son côté innovant, et c’est justement ce qui me manquait dans mon poste précédent. Enrichir mon parcours avec ces compétences était donc la suite logique.
Expérience et transition à la 301
- Qu’est-ce qui t’a le plus surprise ou marquée à ton arrivée à la Passerelle Digitale, par rapport à l’environnement corporate d’un grand groupe ?
- Comment as-tu vécu le rythme “learning by doing” et les projets collectifs ? Est-ce que cela a créé des synergies différentes de ce que tu connaissais dans la gestion de projet data ?
- Parmi tous les modules ou outils abordés (SEO, social ads, CMS…), lequel t’a le plus apporté de nouveautés ou d’inspiration ?
Il est difficile de comparer une formation à un environnement professionnel, mais ce que j’ai vraiment apprécié à la Passerelle Digitale, c’est la diversité du groupe, un rythme structuré et exigeant, très proche d’une vraie équipe et vie d’entreprise.
J’ai aussi beaucoup aimé le contenu de la formation, la qualité des interventions et des intervenants, les projets concrets, avec de réels enjeux.
Le rythme learning by doing est exigeant, car il demande de mettre en pratique des notions à peine apprises. C’est ce qui le rend efficace : on progresse en faisant.
Enfin, la création de sites web et le référencement SEO ont été mes modules préférés, parce qu’ils combinent à la fois la créativité et l’analyse. Cette partie analyse qui fait appel à mes compétences data.
Lancement dans l’entrepreneuriat (SASU)
- Après la formation, tu t’es lancée en SASU : qu’est-ce qui a motivé ce choix d’indépendance ? Le marketing digital t’a-t-il permis d’affiner ton offre ou ton positionnement ?
- Quelles compétences de la Passerelle Digitale utilises-tu le plus aujourd’hui dans ta vie de cheffe d’entreprise ? Peux-tu nous donner un exemple de projet réalisé depuis la création de ta SASU ?
Après la formation, j’ai eu envie d’indépendance. J’ai donc créé mon entreprise, assez naturellement : cela me permet de choisir mes projets, de créer et d’expérimenter.
Le marketing digital m’a vraiment aidée à clarifier mon positionnement. Aujourd’hui, j’accompagne les TPE et PME dans leurs stratégies digitales et data, avec une approche simple, concrète et accessible.
Au quotidien, j’utilise toutes les compétences acquises : création de sites, SEO…
Un exemple récent : la réalisation complète d’un site de location de vacances, entièrement optimisé en SEO. Un projet 360° : de la rédaction du cahier des charges jusqu’à la mise en ligne du site web.
Conseils et projection
- Selon toi, quelles sont les soft skills ou savoir-faire les plus utiles pour réussir une double transition data – marketing digital – entrepreneuriat ?
- Quel conseil donnerais-tu à une cheffe de projet data qui envisage une reconversion vers le digital et/ou l’entrepreneuriat ?
Les soft skills essentiels pour se lancer dans l’entrepreneuriat commencent par l’écoute, pour bien comprendre les besoins des clients et y répondre au plus juste.
Ensuite la curiosité, indispensable pour suivre l’évolution des outils et des tendances, et l’adaptabilité, car on change constamment de casquette : devis, création de contenu, rendez-vous client, gestion des imprévus…
L’esprit d’analyse est aussi un réel atout pour piloter des actions digitales efficacement, tout comme la créativité, qui permet d’imaginer des contenus, des stratégies et des expériences pertinentes.
Et bien sûr, il faut aussi une bonne dose de confiance en soi, même si elle se construit progressivement, pour oser se lancer et assumer ses choix.