Je pourrais commencer cet article par “Il était une fois” ou “Mukashi mukashi” en japonais, mais ceci n’est pas un conte. Ce que je vais vous raconter, c’est comment j’ai rencontré le digital, dans un pays pourtant plutôt en retard sur cette question, et l’impact de cette rencontre sur mon parcours.
Un job qui a tout changé
Je venais juste de terminer mon MBA à Tokyo, j’avais 25 ans et je ne connaissais pas grand chose au milieu du digital. Les réseaux sociaux ? J’avais un compte Facebook et un compte Instagram, et je postais quand l’envie m’en prenait. Le SEO et le SEA ? Des acronymes barbares alors pour moi. Google Analytics ? Késako ?
Bref, j’étais loin d’être une pro dans ce domaine, et surtout, je ne m’étais jamais posé la question : “Est-ce que je veux travailler dans la communication et le marketing digital ?” La lumière du digital, si j’ose dire, m’est apparue par hasard. Lors d’un dîner avec des anciens élèves de mon master à Tokyo, l’un d’eux m’a dit que l’entreprise dans laquelle il travaillait recrutait et j’ai postulé.
C’est ainsi que je suis devenue assistante communication et marketing digital au sein du département marketing et relations publiques d’une entreprise japonaise.
Un apprentissage sur le tas
Je suis donc arrivée sur ce poste sans avoir d’expérience préalable en communication ni en digital. Cela peut surprendre, mais au Japon ce qui prime dans le recrutement c’est avant tout la personnalité (est-on un “team player”, quelles sont nos activités extrascolaires, parle t-on plusieurs langues, etc…) et l’université dont on est diplômé (est-ce une université prestigieuse ?). Le diplôme en lui-même importe peu (sauf en droit, en médecine ou en ingénierie bien sûr) puisque les employés sont formés par l’entreprise.
J’ai donc été formée sur mes missions par mes collègues du département marketing et relations publiques. Mes tâches principales étaient alors le community management de l’entreprise, la création et l’envoi des emailings et la rédaction d’articles pour les sites partenaires. C’est avec cette dernière mission que j’ai entendu parler de SEO pour la première fois.
J’ai eu la chance d’apprendre auprès de collègues compétents et passionnés par le digital, qui avaient une vision plus ouverte sur ce sujet que beaucoup de marketeurs japonais. En effet, la vision marketing des années 80-90 est encore très présente au Japon, et le digital y a peu de place.
Cet apprentissage sur le tas a été très formateur pour moi, mais à mon retour en France, j’ai voulu “muscler” mes compétences théoriques en communication et en digital. Au gré des opportunités et de mes intérêts, je me suis d’abord retrouvée dans une formation axée sur la communication événementielle.
J’ai effectué cette formation en alternance dans une agence de communication et d’événementiel, puisque l’alternance représente pour moi la meilleure manière d’allier savoir théorique et expérience professionnelle.
Cap vers le futur
Malheureusement, la situation sanitaire a rebattu les cartes et son impact sur le secteur événementiel m’a fait repenser mon avenir professionnel.
Après réflexion, j’ai décidé qu’améliorer mes compétences en digital allait renforcer mon profil et mon attractivité auprès des entreprises.
C’est à ce moment que j’ai découvert l’école 301, dans un post Facebook qui a attiré mon attention. Oui, pour moi, tous les renards s’appellent Firefox. Le programme proposé par 301 regroupe toutes les compétences que je souhaite acquérir et qui sont je pense fondamentales aujourd’hui si l’on veut travailler dans la communication et le marketing digital : le SEO, le SEA et l’administration d’un site web.
Je compte bien utiliser ces compétences dans mon alternance actuelle, au sein d’une entreprise technologique, et les valoriser pour ma carrière dans le domaine du digital.
Désormais, si quelqu’un me pose la question “Est-ce que tu veux travailler dans la communication et le marketing digital ?”, je réponds oui sans hésitation !